XIAO Chen Xi feat Amber -f(x) Sexe - Féminin Né(e) le - 18 septembre 1992 Âge - Bientôt 19 Origine - Taiwanaise Orientation sexuelle - Bisexuelle à tendance homosexuelle. Section - Arts et Langues Année - 2º année

Chen Xi, voilà un être complexe, une femme au mille et un visages. C’est quelqu’un d’intelligent, qui aime observer avant d’agir, même si la patience n’est pas son point fort. Aux premiers abords, c’est une personne qui peut sembler froide et distante. Elle a du mal à s’ouvrir aux gens, elle préfère découvrir peu à peu si autrui est digne de confiance. Elle parle peu quand elle ne connaît pas les personnes, elle semble réservée. Mais ce ne sont que des apparences, si quelque chose la gêne, elle n’hésitera pas à s’en débarrasser. Si elle a une idée en tête elle ira au bout de celle-ci. La sociabilité n’est pas son fort, mais il arrive qu’on s’attache à elle. Et puis, elle a ses amis aussi comme tous. Chen Xi est loyale, est fidèle, à l’écoute et attentionnée. Certes elle ne mâche pas ses mots, mais elle sera toujours sincère quand on lui demandera, elle sera toujours là pour aider, toujours là pour défendre. Elle est la bonne amie, la bonne confidente, et puis le bon pote aussi. L’amitié est importante pour elle, c’est cette famille qu’elle n’a jamais eu à ses yeux. Chen Xi ne sait pas vraiment ce que c’est que l’amour. Elle s’est longtemps cherchée, et avant de comprendre qu’elle avait une plus grande attirance pour les femmes, elle ne s’était pas arrêtée pour avoir une relation sérieuse. Elle ne dirait pas non à l’amour, mais à en croire les dires, il était difficile de le trouver. Peut-être serait-il du genre jalouse ? Possessive ? Peut-être serait-elle du genre fidèle ? Dévouée ? Elle n’en savait trop rien, elle n’en sait trop rien, et ne dirait pas non à le savoir.

Du haut de son arbre, perchée sur une branche, Chen Xi prend ce qui lui plaît en photo. Elle n’a pas choisi la Corée du Sud, on lui a imposé.
Née il y a plus de dix huit ans à Taipei, Xiao Chen Xi est la première et seule fille de Xiao Wang Zi, un homme à la tête d’un empire industriel. En peu de mots, on s’attendait à ce que sa vie soit bercée par des brises chaudes, et ses cheveux coiffés par des peignes en or, mais et sa mère ? Morte à sa naissance.
On pourrait dire que c’est un coup dur du destin, qu’il fallait faire avec, qu’il fallait continuer à vivre. Mais Wang Zi n’est pas réellement de cet avis. Il aimait sa femme, il l’aimait du plus profond de son âme. Pour lui, elle était toute sa vie, et donc, la naissance de cette fille signifiait sa mort. Déjà, il aurait voulu avoir un garçon, il aurait voulu un héritier de son empire. Mais… Le fait que Chen Xi ait mit fin aux jours de sa femme… Wang Zi ne lui a pas pardonné, pas encore aujourd’hui. Quand on demandait à Chen Xi de résumer son enfance, il n’y avait qu’une chose qui lui venait à l’esprit ; le silence de son père. Jamais il ne lui adressait la parole à part pour lui ordonner de partir. Jamais un mot doux avait franchi ses lèvres, jamais un regard un tant soit peu sympathique ne lui avait été adressé. Elle n’avait pas connu la chaleur, juste la distance. Elle ne connaissait pas le mot famille, et a, même aujourd’hui, un fardeau énorme à porter.
Chen Xi, cette jeune fille qui aurait pu être si joyeuse entourée d’autres enfants, se mettait à l’écart. Elle préférait se mettre dans un coin, elle préférait s’exclure, se faire invisible. Elle n’avait pas sept ans, que personne n’avait entendu le son de sa voix. Chen Xi ne parlait jamais. Elle gardait silence au même titre que son père. Elle portait un deuil duquel elle se sentait responsable. Sa vie avait été donnée par la mort.
Et puis un jour, son père lui proposa, enfin, obligea Chen Xi à partir à l’étranger, au pays de son choix. Il ne pouvait plus supporter la présence de cette personne qui lui avait volé son bien le plus précieux. Chen Xi de son côté, voulait voir un monde qui l’accepterait telle qu’elle était, avec cette mort sur la conscience. Elle choisit les États-Unis.

La nouvelle vie de Chen Xi commençait enfin. Ou plutôt sa vie. Délaissé par un père qui la reniait, elle se concentra sur ses études. Elle se surprit à adorer ses voyages, ces voyages qu’on lui imposait. Elle se surprenait à aimer parler dans une langue qui n’était pas la sienne, à en découvrir la littérature, l’histoire. Et puis, elle voyait de nouveaux paysages, paysages qu’elle prenait constamment en photo. Qu’elle immortalisait pour ne jamais les perdre. Etats-Unis, Argentine, Espagne, Italie, Inde, Japon, Chine…
Chen Xi a dix sept ans, tout fraîchement dix sept ans. Cela faisait dix ans qu’elle parcourait le monde, dix ans qu’elle connaissait le sens du mot « vie ». Le poids que son géniteur lui avait fait porter n’était plus sur ses épaules, il s’était envolé.
La jeune femme a bien changé au cours de ces dix dernières années. Excellant à l’école, elle maîtrisait chaque langue du pays qu’elle avait visité, dans lequel elle a vécu. Elle s’était découvert une sorte de don, de facilité avec les langues étrangères, et elle n’en perdait jamais une miette. Mais il n’y avait pas que sa culture qui avait changé. Elle-même avait changé du tout au tout. Libérée de ce quotidien qu’elle n’avait pas choisi, Chen Xi avait appris à vivre comme bon lui semblait. Elle ne connaissait pas les limites, mise à part celle de retourner chez elle. De toute façon, elle ne voulait jamais rentrer. Elle avait sa propre vision des choses, de la vie. Malgré elle, elle avait connu la face sombre de la réalité. La pauvreté, l’injustice, la délinquance. Elle en avait été spectatrice dans un premier temps, puis actrice. Elle avait participé aux violences qu’elle voyait, elle avait goûté à la drogue, et y goûtait encore aujourd’hui, elle avait vu la mort d’une autre manière, manière qu’elle jugeait presque artistique. Forgeant ainsi son caractère, trouvant sa voie. La jeune femme n’était plus cet être renfermé et silencieux. Elle avait une énorme présence, elle intimidait presque. Elle savait se jouer d’autrui, mentir, manipuler. Mais elle connaissait le mot « loyauté ». Elle avait pris goût pour le sport. Elle adorait le basket, ainsi que le kung fu. C’était simple, elle adorait s’y défouler, décharger sa rage et sa douleur en s’épuisant physiquement. Et puis, elle ne pouvait se séparer de son appareil photo. Voir le monde sous un autre angle, voilà ce qu’elle cherchait du bout de son objectif.
C’est comme ça, qu’à l’âge de dix sept ans, Chen Xi débarque en Corée. Parce que son voyage en Chine était fini, parce que son père ne voulait pas la voir, parce qu’elle avait de nouveaux horizons à parcourir. Alors de cet arbre, elle regardait une nouvelle fois, son nouveau terrain de jeux.

La beauté n'est que subjective. Ce n'est qu'une question de point de vue et ça Chen Xi le sait très bien. A travers l'objectif de son appareil, elle peut rendre beau le plus banal. Mais, avec elle, c'est différent. Avec elle-même, elle essaie d'être le plus objective possible. Elle se regarde dans la glace, Chen Xi est plutôt grande, dépassant le mètre 70 peut-être? Les racines brunes de ses cheveux blonds trahissant la teinture qu'elle faisait, il fallait arranger cela. Peu de maquillage, elle ne met que du noir à ses yeux, enfin, que du maquillage noir, par facilité, par habitude, qui sait? Elle regarde ses pieds, elle porte des Doc noires, et puis elle remonte: un baggy large, en jean, un débardeur noir, une légère veste. Elle n'est pas plate, elle a des formes, mais peut-être pas assez au niveau de la poitrine. Chen Xi s'en fout, ce n'est pas comme si ça la gênait de ne pas faire un 100C, et puis, elle a un corps de sportive, ça se voit, ses formes ne sont pas du mou, après tout, sportive, c'est ce qu'elle est. En fait, elle a une allure de garçon manqué, pour faire simple, c'est ce qu'elle est. Une Tomboy. Elle quitte sa veste, ôte son débardeur, envoie valser ses chaussures, et toujours devant cette glace, elle tire la langue. Un piercing se trouve au centre de ce muscle. Un trou, tout petit au milieu de son labret en trahit un autre. Chen Xi fait tomber son baggy, et passe sa main le long de ses côtes pour s'arrêter à sa hanche gauche; un dessin tribal y est tatoué, assez grand, on le voit quand ses hauts se lèvent. Chen Xi ébouriffe ses cheveux courts, derrière son oreille droite, on peut lire son nom en mandarin. Et puis, elle a les oreilles percées, plusieurs fois même, Industrial, Conch, Rook... Oui, elle aime ces décorations corporelles, et en veut peut-être d'autres, qui sait?
Chen Xi finit de se déshabiller devant son miroir, elle s'aime comme elle est, point barre.

Exemple RP:

AMBER OH MY GOD. *w*
j'viendrais aussi demander un lien. ♥

Bienvenue & fighting pour ta fiche !

Xiao Chen Xi a écrit:

Trinity: TAAAAAAAAH! Mais en fait y'a plein de monde connu icix)) bien sûr que j'ai bon goût, tu doutais de ça? UwU